De la publicité à la communication responsable

Loin d’être une simple fonction support qui ne servirait qu’à faire connaître, la communication des organisations est un maillon essentiel du système économique. Elle influence profondément l’activité même de ceux qui communiquent mais aussi les attentes de ceux qui sont exposés aux messages. Entre le greenwashing (littéralement « blanchiment écologique d’image ») qui remet en cause la conversion écologique de la société, et une autorégulation inefficace, la communication est devenue un monstre détesté et autocentré. Mais est-ce étonnant de la part d’un métier dont deux des actes fondateurs étaient une grève à briser et des cigarettes à faire brandir par les suffragettes comme des « flambeaux de la liberté » ?

En réaction aux pratiques les plus détestables de la communication-manipulation, est ainsi lentement en train d’émerger la communication responsable. Ne se limitant pas à la bonne utilisation des arguments du développement durable, elle consiste en une prise de conscience de ses impacts négatifs (environnementaux, sociétaux) et en un effort pour les limiter, dans l’intérêt de tous. Pour faire adhérer à un message, la meilleure solution n’est-elle pas de retrouver un imaginaire vrai, de restaurer le dialogue avec toutes les parties prenantes, et de développer la culture de la preuve ?

Presse

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« Les nouvelles astuces pour vendre plus “vert” » : lire l’article de François Allard-Huver dans The Conversation.

« Il est devenu urgent de réguler la publicité » : lire la tribune du Monde dont Yonnel Poivre-Le Lohé est co-signataire.